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La formation et la certification : un levier sûr pour une évolution professionnelle

Depuis quelques années, le monde du travail est en proie aux mutations et aux révolutions. Nous vivons une nouvelle ère fortement impactée par les nouvelles technologies de la communication et de l’information, avec une digitalisation accrue de tous les processus.

La relation avec notre métier subit des changements également et cette mutation implique que les formations sont plus que nécessaires pour garder notre emploi, changer de parcours professionnel ou pour évoluer vers des postes plus élevés, en accord avec nos plans de carrière professionnelles.

Dans cette optique, disposer des atouts qui attestent d’une expertise et d’une compétence donne une la valeur réelle à un parcours professionnel. La certification ajoute la légitimité et la crédibilité à toutes les personnes qui font face à des clients et des recruteurs de plus en plus exigeants pour leur confier des projets. Elle permet aussi à l’ensemble de ces acteurs économiques d’avoir des références et d’instaurer des normes de qualité.

La certification professionnelle en toute simplicité

La certification professionnelle atteste concrètement de la maîtrise de compétences professionnelles. Elle s’obtient après une formation ou avec une validation des acquis de l’expérience sur différents postes ou différentes missions.

La loi définit deux sortes de certifications :

  • Les certifications professionnelles

Elles sont enregistrées au RNCP et elles permettent une validation des compétences et des connaissances acquises nécessaires à l’exercice d’activités professionnelles et qui sont classées par niveau de qualification et domaine d’activité (Art. L.6113-1 de la Loi du 5 septembre 2018).

    • Diplômes et titres à finalité professionnelle délivrés au nom de l’Etat.
    • Titres élaborés par les organismes de formation, publics ou privés.
    • Les certificats de qualification professionnelle, CQP, délivrés par les branches professionnelles, dont certains sont inscrits, sur demande, au RNCP.
  • Les certifications et habilitations, enregistrées au répertoire spécifique. Elles correspondent à des compétences professionnelles complémentaires aux certifications professionnelles (Art. L.6113-6 de la Loi du 5 septembre 2018). Les certifications relatives au Socle de connaissances et de compétences professionnelles sont inscrites au répertoire spécifique.

L’organisme certificateur est l’autorité responsable de la certification.

 

Le RNCP

C’est « le répertoire national des certifications professionnelles est établi et actualisé par France compétences […]. Les certifications professionnelles enregistrées au répertoire national des certifications professionnelles permettent une validation des compétences et des connaissances acquises nécessaires à l’exercice d’activités professionnelles.

Elles sont définies notamment par un référentiel d’activités qui décrit les situations de travail et les activités exercées, les métiers ou emplois visés, par un référentiel de compétences qui identifie les compétences et les connaissances, y compris transversales, qui en découlent et par un référentiel d’évaluation, qui définit les critères et les modalités d’évaluation des acquis […].

Les certifications professionnelles sont constituées de blocs de compétences, ensembles homogènes et cohérents de compétences contribuant à l’exercice autonome d’une activité professionnelle et pouvant être évaluées et validées. ». Art. L.6113-1de la Loi du 5 septembre 2018.

 

Le Répertoire spécifique

« Sont enregistrées pour une durée maximale de cinq ans, dans un répertoire spécifique établi par France compétences, sur demande des ministères et organismes certificateurs les ayant créées et après avis conforme de la commission de France compétences en charge de la certification professionnelle, les certifications et habilitations correspondant à des compétences professionnelles complémentaires aux certifications professionnelles. Ces certifications et habilitations peuvent, le cas échéant, faire l’objet de correspondances avec des blocs de compétences de certifications professionnelles. ». Art. L.6113-6 de la Loi du 5 septembre 2018.

 

La formation : sésame incontournable pour la certification professionnelle.

La formation est l’un des moyens les plus utilisés, à juste mesure, pour obtenir une certification. Elle donne la possibilité à toute personne d’acquérir un nouveau savoir et maitriser certaines compétences pour exercer une activité professionnelle données en disposant du niveau attendu par le référentiel de ladite certification.

Une formation est dite « qualifiante » lorsqu’elle permet à une personne de maîtriser les aptitudes visées par cette même formation, sans donner lieu à une évaluation visant l’obtention d’une certification. Une formation est dite « certifiante » lorsqu’elle prépare aux modalités d’évaluation d’une certification enregistrée aux répertoires nationaux.(Art. L 6313-7 de la Loi du 5 septembre 2018).

Le Compte Personnel de Formation (CPF)

Toute personne active (exerçant un emploi) et jusqu’à son départ à la retraite, cumule des droits à la formation au titre de leurs activités professionnelles. Le Compte personnel de formation (CPF) regroupe l’ensemble de ces droits.

Il s’agit d’un dispositif de financement public ce formation continue. Il est ouvert à tous les actifs, qu’ils soient salariés du secteur privé et agricole, aux indépendants, agents publics, mais aussi aux personnes en recherche d’emploi (inscrits ou non à Pôle Emploi) ou en contrat de sécurisation professionnelle. Il est géré par la Caisse des Dépôts pour le compte du ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion.

Grâce au Compte personnel de formation (CPF), vous pouvez avoir une prise en charge totale de la formation. Il ne faut pas hésiter à y avoir recours car il n’y a pas d’échec quand on passe une certification. Elle atteste juste du niveau d’une personne après sa formation.

La certification pour le portage salarial

Toute personne quoi adopte le portage salarial comme mode de travail est confronté à la problématique de la compétitivité. Elle se doit de valoriser ses compétences et son expérience pour aborder les phases cruciales de prospection et de négociation. Les certifications sont donc un atout majeur et supplémentaire, qui doivent être pris en compte lors du calcul du tarif journalier moyen (TJM). Elles permettent, en outre, de se mettre en évidence en montrant que vous êtes la personne idoine. Elles appuient considérablement votre argumentaire quant à la maitrise des compétences requises pour la réussite de la mission.

Se renouveler constamment fait partie aussi du défi à relever pour le salarié porté. Sans mises à jour régulières, les certifications deviendraient obsolètes et finalement inutiles. Il doit donc accompagner le changement des technologies et la manière de travailler en faisant en sorte que ses compétences et ses expériences évoluent parallèlement.

Le statut de salarié porté donne aussi un avantage certain pour profiter des formations certifiantes. Le consultant en portage salarial jouit des mêmes droits que les autres salariés d’entreprise du régime général. Tout comme eux, il a des droits à la formation et cotise au compte personnel de formation ou CPF. Mais, en plus de tous les dispositifs classiques de formation, le salarié porté peut se faire rembourser les frais de formation sous forme de note de frais.